Vous avez déjà sans doute entendu le mot « Bouddhisme » au moins une fois dans votre vie et vous vous demandez ce que ça peut bien être ? De quoi ça parle et en quoi ça vous serait utile ?
Le Bouddhisme, indépendamment des croyances religieuses, vous apporte des paroles pleines de sagesse qui peuvent être d’une grande aide dans votre quotidien. C’est l’une des principales traditions religieuses des hommes avec ses 350 000 000 d’adeptes dans le monde.
La pratique Bouddhisme se distingue des autres religions mondiales même si elle partage plusieurs de ses éléments avec l’hindouisme comme : le Karma (les rapports de cause à effet), la Maya (la nature illustre le monde) et la Samsara (cycle des réincarnations).
Le Bouddhisme est une religion au statut très particulier, d’où pour le comprendre il est indispensable de revenir jusqu’à sa source.
Le bouddhisme est une religion, mais aussi une philosophie fondée par Siddhârta Gautama en Inde aux VIème-Vèmesiècles avant Jésus Christ. C’est l’une des plus anciennes religions encore pratiquées aujourd’hui. Cette religion partage la croyance unanime des Indiens au cycle des morts et des renaissances successives (samsara), dont on ne peut échapper due au karma (la loi universelle de causalité).
Siddhârta Gautama, fils de Shuddhodana roi de Kapilavastu, est né vers le milieu du VIèmesiècle avant Jésus-Christ dans une famille royale indienne. Il s’est marié à 16 ans et mène une vie heureuse au palais de son père jusqu’à 29 ans, n’ayant que très peu de relation avec le monde extérieur. Même si ses parents avaient voulu lui éviter de tomber sous l’influence de la religion et le protéger de la douleur ainsi que de la souffrance, un évènement décisif se produisait. Le jeune prince commençait à avoir des visions d’un vieillard décrépit, d’un homme atteint de la peste noire et d’un cadavre. Sa prochaine vision fut celle d’un paisible moine ayant renoncé au luxe ainsi qu’au confort. En ressentant sa paix intérieure, Siddhârta a décidé de devenir lui-même ascète.
Gautama s’est alors enfuit de son palais, a abandonné sa vie de luxe et d’opulence pour aller rechercher l’illumination à travers l’austérité. Il s’est livré à toutes sortes de mortification et s’est lancé dans la méditation intense. Mais en vue de ses efforts, le jeune prince est resté insatisfait. Il avait la certitude que l'ascétisme rigoureux n'est pas le chemin du salut.
Après plusieurs années d’ascétisme, les efforts de Siddhârta Gautama ont fini par culminer en un acte final. Il a pris un bol de riz, puis s’est assis sous l’arbre bodhi (un figuier) pour méditer jusqu’à atteindre l’illumination ou mourir en la recherchant.
Le lendemain matin, malgré ses tentations et ses luttes, il avait atteint l’illumination. Il a compris la vraie nature des choses et a trouvé la voie de la libération. Ainsi s’est-il fait connaître l’ « éveil » ou le « Bouddha ».
Siddhârta Gautama avait découvert que l’illumination ne se trouve ni dans une vie de luxe ni dans la mortification mais dans la « voie du milieu ». Il a aussi découvert les fameuses Quatre Nobles Vérités portant sur l'universalité de la souffrance (dukkha), son origine, sa cessation, la voie conduisant à sa cessation ainsi qu’à la libération définitive ou le nirvana.
La vie est pleine de souffrance causée par le Tanha, ou « attachement ». Cependant, elle peut être éliminé en éliminant tous les attachements (ou affections) et pour y parvenir, il faut suivre le « noble chemin octuple ». Ce chemin consiste en une vision, une intention juste, mais aussi des paroles, les actions, des moyens d’existence (vie monacale) et des efforts (bonne direction des énergies) justes. Il consiste aussi en une attention (méditation) et une concentration (se focaliser sur ce qui est important) juste.
Le Bouddhisme est une philosophie zen qui comporte d’innombrables bienfaits que tout le monde devrait expérimenter au moins une fois dans son existence. Il existe 10 principales règles zen bouddhistes qui sont simples à appliquer au quotidien.
Il est quand même à noter que ces règles bouddhistes sont bien différentes des cinq préceptes bouddhistes. Ces préceptes consistent à s’abstenir de tuer, de voler, de commettre un acte adultère, de mentir et de boire de l’alcool qui altère l’esprit.
Ce qui différencie le bouddhisme des autres religions, est qu’il possède de multiples divinités qui ont chacun un rôle respectif. Mais les plus populaires sont :
La déesse Lakshmi fait partie de la plupart des familles Hindoues. Elle est vénérée pour ses qualités de porter de la fortune, de la prospérité, de la richesse, de l'abondance ainsi que la chance. Étant l’épouse et l’homologue énergique de Vishnu, elle est « l’Élue » particulière parmi les femmes. C’est un être suprême, tenu en haute estime.
La déesse Tara, appelée « Mère de la libération » ou « Déesse de la Compassion » ou « Celle qui sauve » dans le Bouddhisme Tibétain est l’une des Divinités féminines Asiatiques les plus populaires. Elle est aussi appelée « Celle qui protège » et est née de la foi hindoue. Comme Tara est un Bodhisattva féminin, elle est l’un des « êtres suprêmes ». Elle vient en aide pour développer les qualités de compassion et de vacuité.
Le dieu Ganesha est reconnu comme « le dieu qui supprime les obstacles ». Ganesh est aussi connu comme le patron des écoles et des travailleurs du savoir et le dieu de l’intelligence, de la sagesse, de l’éducation et de la prudence. Il est le dieu le plus vénéré en Inde.
Ce nom est aussi épelé « Kwan Yin » ou « Kuan Yin », « Kuan Yin Shih », et « Guanshiyin » ou « Guanyin » en chinois. A l’origine, Quan Yin était une divinité masculine « qui pose un regard de compassion sur le monde » en jurant de sauver ceux qui souffrent. Il fut plus tard transformé en une version féminine. Cette nouvelle version est dotée de mille bras pour tendre la main et apaiser toute la souffrance dans le monde. Dans chaque paume de main se place un œil pour être en capacité de voir quiconque serait dans le besoin.
Mais il y a également le dieu Vishnu, le dieu Rama, la déesse Sarasvatî, le dieu Krishna, le dieu Hanuman, la déesse Chiva et le dieu Amoghasiddhi vénéré chacun selon leur attribution.
Guan Yin est la déesse de la compassion. Elle est le seul personnage bouddhique à qui on s'adresse particulièrement pour demander des enfants. Son nom renvoie à la compassion sans limite du bodhisattva Avalokitasvara le portant à observer les cris des êtres qui souffrent, pour les soulager de leurs peines. Elle valorise principalement l’amour, la compassion, la tolérance et le respect de la vie sous toutes ses formes. En ayant cette statue de Bouddha en bois câlinant le bébé Guan Yin dans votre demeure, vous aurez :
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